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lundi 3 octobre 2011

GARAGAÏ DU SIGNORET

Ce dimanche c’est Francis qui s’y colle et avec sa maestria habituelle, conduit un beau troupeau d’AN au Garagaï du Signoret.
Ce gouffre bien connu des spéléos, descend en plusieurs ressauts à la cote – 81 m. Il a défrayé la chronique locale en 1954. En effet, le 11 avril de cette année là, le jeune spéléologue Jean Pattinetto  y perdait la vie.
C’est donc  au sud du sommet du Petit Agnis que les AN revisitent cet aven local. Cheminement ombragé sous les yeuses assoiffées, contournant résidences campagnardes et ruines abandonnées :
                                                               Ruines belles de pierre
                                                               Béantes de portes et de fenêtres
                                                               Bâtiments inexplorés
                                                               Que l’épine couronne
                                                               Et les aulnes encerclent
                                                               ……………………………….. ;
                                                               Porches voûtés
Désertés, envahis de ronces et de bosquets
Forêts naissant de toutes les ouvertures dépareillées
Dépenaillées  (CM).
Après nous être recueillis au seuil de cette porte des enfers, c’est au sein des chênes verts que le repas sacrificiel nous réunit.
L’après midi, alternent zones d’ombre et de plein soleil, la sente discrète qui ondoie sous le léger couvert des filaires et des pistachiers, nous conduit insensiblement  sous l’emprise de la formidable ligne de haute tension qui, témoignage tutélaire de l’ingéniosité humaine, de la suprématie incontestée de l’industrie humaine sur la nature, chevauche crêtes, vallons et collines, loin là bas vers le sud-est.
Dans le lointain, le Mont Caume érige sa haute stature, alors que le moutonnement de collines s’affaisse loin dans le levant vers le Coudon, la presqu’ile de Giens et les Iles d’Hyères.
C’est maintenant le petit balcon qui nous ramène à Font Coulette, source discrète qui derrière sa haute margelle abrite non seulement une vasque bourbeuse, mais aussi un jeune marcassin, piégé derrière cet obstacle qui lui reste infranchissable jusqu’à ce que les AN salvateurs le libèrent enfin . Cet acte de bravoure lui a-t-il permis de recouvrer et la liberté et sa mère ? Nous n’en saurons rien !
Le retour vers Méounes, dans le serein déclinant des premiers jours d’automne, sera en soi un nouvel enchantement.
Merci encore à Francis !
Gaston