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dimanche 30 octobre 2011

SIOU BLANC 30 octobre 2011

En ce dimanche de plein automne, c’est Sonja qui nous intronise au sein du massif de Siou Blanc qui s’étend dans l’arrière pays toulonnais, dans le triangle Signes , Belgentier, Le Revest les Eaux.
Ce vaste plateau dont l’altitude varie de 600 à 800 m, est recouvert d’une sylve dense, d’yeuses, chênes pubescents, lauriers-tins, arbousiers, térébinthes, érables et aussi de rares pins d’Alep.
Un dense réseau de pistes et sentiers enchâssés dans les frondaisons le parcourt et il faut se réjouir de la mise en place par le Conseil Général, de nombreux poteaux indicateurs qui évitent au néophyte d’errer infiniment dans cet imbroglio paumatoire, où seule la carte et la boussole peuvent être d’une indispensable utilité.
Ce plateau calcaire constitue un kartz monumental parsemé de lapiaz et d’avens multiples dont plusieurs atteignent près de 300m de profondeur ! « è periculoso sporgersi » ! en fait le secteur dans lequel nous allons évoluer est majoritairement constitué d’un calcaire particulier : la dolomie, qui doit son nom comme le massif des Dolomites, à « Déodat, Dieudonné, Sylvain, Guy, Tancrède Gratet de Dolomieu », personnage bien connu, qui a étudié ce carbonate double de calcium et de magnésium et alors qu’il n’y a jamais mis les pieds, a vu son nom attribué au cratère du Piton de la Fournaise à La Réunion.
Notre parcours a comporté deux boucles successives :
La première nous a conduits de la bergerie de Siou Blanc ( cet abri servit le 6 juin 1944 au ralliement des forces résistantes ,400 maquisards de l’Ouest varois. La prairie qui s’étend alentours est en fait une doline, caractéristique des milieux kartztiques),.aux aiguilles de Valbelle, via la « citerne du gouvernement » (en honneur des maquisards »), l’« arbre à la plaque incrustée »et le site des « Aiguilles de Valbelle » ( Ces aiguilles doivent leur nom à Guillaume de Valbelle ancien seigneur du lieu). Evitant les ruines de « La Lucrèce », nous avons remonté le GR 9 vers le NO pour bifurquer au SE vers la bergerie du départ.

La deuxième nous ramènera vers l’aven de la Brèche puis le jas de Laure dont les ruines témoignent qu’ici un activité agricole a perduré, pour hélas, disparaître et laisser la nature agir à sa guise. L’aven de « Vent qui souffle », sera l’objet d’une longue recherche et d’un identification douteuse, alors que le grand aven « du jas de Laure » nous ouvrira son grand puits de 58 m qui mène ensuite à la cote -157.
Partout, l’automne a marqué son empreinte, les érables de Montpellier et les térébinthes flamboient au dessus des frondaisons sombres des yeuses……..
Prétez l’oreile, si le bavardage incessant des AN le permet, peut être entendrez vous le chant mélodieux de la Sitelle Torchepot ?
Merci encore à Sonja pour nous avoir présentés à ce milieu d’exception qui a su nous recevoir dans sa magnificence.

Les photos ici: