La saison est terminée mais l'envie de se retrouver pour parcourir les montagnes est la plus forte.
Nous avons donc joué les prolongations en pays dignois, à la découverte pour certains et redécouverte pour d'autres, des via ferrata.
Nous avons attaqué matin avec la via ferrata de Prades.
Toute neuve de quelques jours elle nous a cueilli à froid et nous a surpris par une approche athlétique immédiate.
Bien mais sans plus... Un peu trop simple dans un rocher friable... On ne regrette pas de l'avoir faite mais on espère que son agrandissement la rendra plus attrayante.
L'après-midi fut tout autre.
La via ferrata du rocher de neuf heures nous a cueilli à chaud. Et bien chaud même !
Une rude montée en plein cagnard sous un soleil au zénith qui nous a durement éprouvé, contraignant Gégé à jeter l'éponge.
En plus on a hésité pour trouver le départ : le poteau indicateur donnait 300 m mais 1/4 h plus tard on n'y était toujours pas. Un vent d'abandon soufflait dans la troupe quand le cri d'Edmond vint à point pour nous remettre dans le droit chemin de notre motivation déclinante : "Ca y est j'ai trouvé, c'est là !"
Oui, c'est là, mais c'est quoi qui est là ?
Il a encore fallu monter, puis descendre, remonter, redescendre et transpirer, transpirer, transpirer. On était déjà crevé avant de commencer.
M'enfin, un sursaut de dynamisation collective et on s'est lancé dans les échelles !
Et ben ça valait le coup.
Une via ferrata très ludique et qui nous a déclenché son p'tit coup d'adrénaline.
Passage en corniche, poutre en bois, échelle métallique, pont népalais et même pont de singe face à la vallée et la ville de Dignes - joli mais chaud, et à tous les sens du terme.
Et très souvent le câble d'assurage au niveau de la taille, ce qui te donne l'impression que si t'as un souci ta longe tu vas la trouver vraiment trop longue !
Du beau, du gaz, des sensations : une ferrata à recommander.
Bonnes vacances à tous.
Christian.
