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dimanche 21 mai 2017

2018/05/20 le Mt Faron documentation

Documents de références


Croix Faron fort de( la) La Place de Toulon, NE de 1la ville, 1872‑1875‑ 565 m alt Le périmètre du fort englobe une tour datant de 1845. Cette tour. semblable â la tour Beaumont a la forme d'un demi


cercle dont les deux extrémités du diamètre formant gorge sont pourvues d'un petit bastion, encastrant de la sorte une petite courtine Comme souvent en montagne. il n’y a pas de véritable fossé. hormis ‑ 17 gorge Les abOOrdS Sont défendus par des ~h:acapnnPtF. dont la numérotation sur les plans est slnglupère puisque croissante de gauche à droite, depuis la gauche de l'entrée. En clair, SI le bastion I ofipe bien le sallfant 1, le bastion II est quant 3 lui Indiqué â la place du saillant VII ! Les commentaires c!‑après suivent

rordre normal des saillants. L'entrée est surmontée d'Une petite caselnale garnie de quatre créneaux de fusillade, flous avons été Incapables de déterminer quel type de pont. IeAs existait Ici. II n'en subsiste pas 10 moirldra vestige, sinon les logoolr)enls des contrepoids, logements en forme (le demi cylindre d'un diamètre approximatif de 80 cm occupant toute la hauteur du porc5he d'entrée. l'unique magasin â poudre. dont le local de stockage est relativement petit (11 x 6 m), donne dans le porche d'entrée. sa porte d'emtrée est décalée sur la droite. Les galeries latérales montrent des arcs‑boutants soutenant les flancs du local de stode.arOe dont la voirie. comme toujours en un tel cas. est en arc segmentaire. La galerie de circulation è l'arrière des chairlbrées débouche dans la gaine latérale d roite du magasin é poudre. Les once travéês du casêrnernent s'alignent dans une cour très allongée et étroite. Comprenant deux étages. il est superbe. Le premier étape est précédé d'une longue coursive avec balcon. La pellicule de ciment couvrant des murs sous les arcs des travées a été ôté pour laisser apparenles les briques de terre cuites, ce qui ajoute un cachet particulier‑ Le plancher du couloir de circulation â 1 arrière des chambrées, au niveau du premier étage. est, chose rare. en bois. II convient de noter aussi. entre les sixième et septième travées, la présence insolite d'un cadran solaire. Un monte charge occupe la devanture de ta quatrième travée et sa tète comporte un préau du plus bel effet Ce préau n'est autre que le prolongement vers I arrière d'une des cinq traverses‑abus réparties sur les dessus du fort. Cette quatrième travée, par le prolongement de son rez‑de‑chaussée. permet aussi d'accéder â une série de cinq vastes casemates creusées dans le roc et reliées par une galerie longue d'environ 80 m. Ces casemates situées à ta mémé altitude que la cour du fort, ne devaient voir leur embrasure percée qu'en cas de besoin Cette première série s'étale sur une partie du front I‑II et une jolie plaquette murale témoigne de leur creusement par le rGénle Une seconde série de casemartes semblaibles au nombre oc‑ sept occupe les fronts II‑III III‑I^! et IV‑V, étant entendu que ces deux derniers fronts sent très peu étendus on accède 3 ces caSFmaien par fin in'Ipre951onnant pull‑`: deSGeindant vingt mètres plus bas que, la cour ce puits servait ;~ descendre ‑et remonter‑ les pièces d'artillerie Le nfveau °upeneur titi prflt‑1, est gagné clepuls une longue galerie :'ouvrant :i l'extrèrrirté eSt (le 1:3 cour à, h;iutetlr dtl puits, on peut encore 49rr en hauteur les deux poutrelles supportant un genre de pont roulant permettant le déplar'.ement latéral puis vertical des canons tette galerie longe la boulangerie Le four ô pain périt et ~J'un modèle simplifié (Iransforn1é v?. a son arrière totalr•nir_•nt dégagé. a~lJorlsan1 ainsi ur)t Inhablluel re.g‑rd stir l'eKtérleur de 10 chambre de C.hauite Le parados du Chemin couvert

de l'escarpe demI‑détaC?)~,e du frérot nrwd i1nonlro de‑ vWtùG surfaces CollvellGS ClC^ 1:3LtzGG dur plus bel effet. La corltrUSCar e r:lu fion                                                                              C ‑~ .c l pli :' o r:rl ~':~=I°:r'. ~? s
tiois saile._t er, _ _C a:.l _ J _ . _y.. Les
trois saillant Ili. IV et V rbastic~ns 6. 5 et 4t çurrt qrrlclpés â ~e•Gt‑dcr roll et très prOrt)es l'un (le l'autre. Les orqai)es détersifs les ocCxipants sorti d'authentiques tours. Nous
prélelons ce terme é celui de ba•~tiullrret ou de capolllufule vu fah_errr~ra d'annale et Malgié la présence de eàserrtates de tir au fusil clans lés tours dès saillants fil et I`J.
armement en 187E . 34 canons et •1 moltieis . Pr, 11.98 _ ~3 cart,ans •Je 155 et •t nirilliers hplès la seconde guerre mondiale. on le baptisa 'f,rt commandant Dlucuina du nom du
commandant de la batterie de G.Cq. ilnplanree au fort en 1q39 et parti en 19•1Cl assurer la défense du cap gris t`lez‑ (82) où il trouva la mort le 25 mai 1Q‑40. II convient de ne pas
confondre ce fort avec le vieu>: fort du Faron lequel se situe 5Ci0 in au sud. Fort occupé par la IAarine, interdit d accès , cependant une promenade sur son Rafle sud, jusqu aux
trois tours de scn périmètre vaut assurément la peine. voir aussi Lion[ Faron et Faron.

QUI TIENT FARON TIENT TOULON


L’art de la fortification...

Entre les châteaux forts du Moyen Âge et la guerre moderne avec ses bunkers, un certain art de la fortification a connu sa période d’apogée entre le XVIe siècle et le milieu du XIXe siècle. Ce qu’on a appelé la fortification bastionnée était adapté à l’évolution des armes de l’époque, en particulier à l’artillerie, à sa puissance et sa portée encore limitée.
Ces trois siècles ont été très agités, émaillés de guerres meurtrières qui ont nécessité la construction de forts, de citadelles pour se défendre d’un ennemi venant par terre et par mer.
Du château fort au bastion Le perfectionnement de l’artillerie à la fin du Moyen Âge sonne le glas des châteaux forts. Les ingénieurs inventent une nouvelle conception des remparts. Au XIVe siècle apparaissent les tours à canons basses et massives. Au XVIe siècle, la portée des boulets atteint 600 mètres et permet de provoquer des destructions et des brèches à 50 mètres. Les armes individuelles sont désormais efficaces à 120 mètres. Les fortifications s’abaissent encore, s’épaississent, se dotent d’ouvrages avancés, ne laissant aucun angle mort où l’assaillant soit en sûreté. C’est le système bastionné, en vigueur de 1540 à 1870.
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Les perfectionnements du système bastionné Une place forte est formée d’une succession de bastions et de courtines. Ces éléments maçonnés retiennent d’importantes quantités de terre qui amortissent l’impact des boulets. Devant les courtines sont installées des demi-lunes, ouvrages avancés que l’assiégeant doit réduire avant d’attaquer le corps de place. Des fossés profonds entourent l’ensemble. Le flanc extérieur des fossés, la contrescarpe, porte un chemin
couvert. De là, les défenseurs tirent sur les ennemis qui s’aventurent sur le glacis, surface en pente douce
et découverte au devant du fossé.
Les précurseurs de Vauban Ces nouvelles techniques sont théorisées par Jean Errard (1554-1610), ingénieur des fortifications, qui écrit un premier traité en 1600. Il détermine la disposition des ouvrages, la hauteur des courtines et des bastions, la répartition de l’artillerie.
Deux autres ingénieurs, Antoine de Ville (1596-1656) et Blaise de Pagan (1607-1665) continuent sa réflexion. Le premier préconise un flanc de bastion perpendiculaire à la courtine, le second de pratiquer l’échelonnement en profondeur de la défense .Tous ces travaux seront utilisés par Vauban qui fait construire ou améliorer près de 300 places fortes
L’époque de Vauban marque l’apogée de la fortification bastionnée. L’art de mener les sièges fut la particularité du Grand Siècle. Au XVIIIe siècle, les guerres ont eu lieu surtout à l’extérieur des frontières et les conceptions des fortifications évoluent peu. L’artillerie, en revanche, fait des progrès rapides. Les canons deviennent plus mobiles répondant aux
exigences d’une guerre de mouvement.
La portée augmente considérablement, atteignant 2 000 mètres pour 800 mètres de portée utile. La cadence de tir suit la même évolution.

GLOSSAIRE

Arsenal : établissement où sont réunis tous les ateliers permettant de construire des navires de guerre et de les équiper.
Bastion
A partir du 16ème siècle, ouvrage pentagonal en saillie sur une enceinte fortifiée.
Batterie
Ouvrage fortifié où sont disposées des pièces d’artillerie.
Belvédère
Pavillon ou terrasse situé au sommet d’un édifice ou d’un tertre et d’où l’on peut voir au loin.
Casemate
Dans un fort, c’est un abri enterré destiné à loger des troupes ou à entreposer des munitions.
Cavalier
Ouvrage surélevé situé à l’intérieur d’un bastion qui permet d’accroître la puissance de feu.
Chamade : appel de trompettes et de tambours par lequel les assiégés font savoir qu’ils entendent capituler.
Chemin couvert : chemin de ronde situé en haut de la contrescarpe, protégé par un parapet de terre ou maçonné. Il permet de tirer à l’arme individuelle sur les ennemis qui s’aventurent sur le glacis.
Courtine
Pan de mur compris entre deux bastions.
Contrescarpe
Talus extérieur du fossé d’un ouvrage fortifié.
Demi-lune : ouvrage fortifié triangulaire, pointe vers la campagne, installé en avant d’une courtine.
Douve
Fossé rempli d’eau.

Echauguette
Petit ouvrage en surplomb, contenant une petite pièce.
Embrasure
Il s’agit d’une ouverture située dans le mur d’une fortification et permettant le tir.
Eperon
Saillie d’un contrefort montagneux ou d’un coteau.
Escarpe
Talus intérieur du fossé d’un ouvrage fortifié.l
Fausse-braie : rempart bas entourant une place forte.
Glacis : espace en pente douce vers la campagne, entièrement dégagé, qui rejoint le niveau du terrain environnant.
Lunette
Dans un système bastionné, la lunette est un ouvrage situé à l’extérieur d’une place.
Elle est composée de deux faces et de deux flancs et constitue une position avancée.
Magasin
Local pour recevoir et conserver des marchandises, des provisions.
Meurtrière
Ouverture étroite dans le mur d’un ouvrage fortifié, servant à l’observation ou à l’envoi de projectiles.
Mortier
Bouche à feu produisant un tir courbe, notamment sur des objectifs masqués ou enterrés.
Obusier Canon relativement court qui peut effectuer un tir direct, plongeant et vertical.
Ouvrage à cornes : ouvrage construit au devant d’une place forte et comprenant un front avec deux bastions lui donnant l’aspect de cornes
Parapet
Mur ou talus permettant aux défenseurs d’un ouvrage fortifié de tirer tout en étant à couvert du feu ennemi.
Poudrière : bâtiment construit à l’épreuve de l’artillerie pour y entreposer la poudre à canons.
Redan
Ouvrage en forme de « V » de la fortification bastionnée.
Redoute
Petit ouvrage de fortification isolé de forme carrée.
Réduit Petit ouvrage fortifié à l’intérieur d’un autre et servant d’emplacement pour l’ultime défense.

Toulon

L’ancienne Telo Martius des Romains s’étend au pied du Mont Faron avec 7 ha de plages. Fidèle à sa vocation maritime, militaire entre autres, Toulon s’étale sous le généreux soleil de Provence entre la mer et la montagne qui se complètent si
bien. Réputée plus belle rade d’Europe, la ville est protégée par une chaîne de collines calcaires, Le Mont Faron, le Mont
Coudon, le Baou des 4 Ouros et le Mont Caume.
Toulon, premier port militaire français, abrite la Préfecture Maritime de la Région Méditerranée et la Force d’Action Navale
qui réunit plus de 60% du tonnage de la Marine Nationale avec notamment le porte-avions Charles de Gaulle. Partenaire essentiel de la vie économique et sociale de la cité, la Marine Nationale emploie
plus de 20 000 militaires et 10 000 civils.
Toulon est aussi un port de commerce prospère, avec plus de 600 000 passagers qui transitent chaque année sur les liaisons
ferries avec la Corse et la Sardaigne.
Dotée d’un patrimoine militaire fortifié exceptionnel au bord de la Méditerranée (Tour Royale, Fort Saint-Louis, Fort
Lamalgue,…) comme sur les contreforts du Mont Faron (Fort Saint Nicolas, Fort de la Croix Faron, Caserne du Centre,…),
elle offre aux visiteurs la découverte d’une vieille ville qui abrite de nombreux monuments sacrés et pas moins de 30
fontaines, dont les plus anciennes datent du début du XVIIème siècle.
Et, bien sûr, on ne saurait oublier le plus célèbre des marchés de Provence, celui du Cours Lafayette, chanté par le toulonnais Gilbert Bécaud. La ville s’est résolument tournée vers l’avenir grâce au TGV Méditerranée qui la met à moins de 4
heures de Paris, ou aux liaisons aériennes internationales : Bruxelles…, sans compter les liaisons maritimes quotidiennes avec la Corse et très récemment une liaison ferry avec le port de Rome, Civita Vecchia.

Le Mont Faron - Un peu d’histoire ( Faro en provençal ; le phare ).
En remontant le fil du temps, on s’aperçoit que le mont Faron, habité depuis la préhistoire, est intimement lié à l’histoire toulonnaise. Avant sa totale désertification des années 1500, le mont était couvert de chênes verts parasités par le kermès, petit insectes dont les œufs servaient à l’industrie tinctoriale. L’avènement de la cochenille sonna la fin de cette production ainsi que la disparition de la végétation. Déforestation excessive, pâturage de troupeaux de chèvres, ruissellement des eaux de pluies, incendies ne laissèrent aucune chance à la végétation. Entièrement replanté de la main des quelques hommes qui, durant quasiment toute la deuxième moitié du XIXème, se sont investis sur le site, le mont Faron n’est plus la montagne pelée qu’il était alors devenu. De malencontreux incendies (notamment 1987, 1999) en ont encore détruit quelques parcelles mais les services de la ville et des associations, comme tremplin ou Aladin, travaillent d’arrache pied pour en effacer toute trace. Le Faron a longtemps assuré, par ses nombreuses résurgences, l’approvisionnement en eau de Toulon Il a certes participé à sa protection par la visibilité qu’il offrait sur le grand large permettant ainsi de prévenir les attaques sarrasines mais ses sentiers escarpés donnant accès à l’arrière pays, pas de la Masque (sorcière), pas de Leydet ou encore pas des Monges, ont longtemps été le cauchemar de ses défenseurs.
Définitivement nommée Faron au 13ème e siècle, cette barrière naturelle protège la ville des vents froids du nord.
Le mont a connu les sanglants combats de 1707, lorsque le duc de Savoie et le prince Eugène assiégèrent la ville et ceux non moins rudes de 1793, lorsque la ville, livrée aux Anglais et aux Espagnols, fut reprise en main par les armées de Carteaux et de Bonaparte. C’est au XIXème siècle, sous les règnes de Louis Philippe et Napoléon III, que de nombreux ouvrages fortifiés y furent construits. Avec le Fort Faron, le Fort Saint-Antoine, la Tour de l’Ubac, la Tour Beaumont, le sanctuaire Notre-Dame, le Fort de la Croix Faron et l’Impluvium, le Mont Faron constitue une véritable place forte chargée, à l’époque, d’assurer la défense de la place de Toulon.

Sur les chemins des Citadelles…

Réputée pour sa rade… « la plus belle de Méditerranée » selon Vauban, l’agglomération de TOULON est aussi connue pour son passé militaire dont elle a conservé de nombreuses fortifications. Sur le territoire de Toulon Provence Méditerranée on en recense plus d’une trentaine.
Erigées sur une période de plus de quatre siècles et demi, ces « Citadelles du levant » font partie intégrante de notre histoire et de notre identité.
Du Moyen-âge au XVIème siècle, ce vaste réseau défensif a été conçu pour se prémunir contre les exactions des pirates barbaresques et les risques d’invasion en provenance d’Italie. Par la suite, c’est l’implantation à Toulon du principal port de guerre français en Méditerranée qui justifiera l’édification d’un ensemble défensif en constante évolution. La création, par LouisXIV, du grand arsenal de Toulon est accompagnée de la construction de forts et de batteries destinés à tirer au canon au ras des flots. La menace ne venant pas que de la mer, des forts sont bâtis autour de Toulon. Ils s’égrènent le long de lignes de défense qui occupent les principaux points hauts de l’agglomération, jusqu’à culminer à plus de 800 mètres d’altitude (Mont Caume).
Les progrès de l’art militaire sont traduits dans les formes architecturales de ces nombreux ouvrages. D’abord élancés et bien visibles, ils deviennent progressivement massifs et se fondent dans le paysage pour mieux se protéger de moyens de plus en plus offensifs. De Six-Fours aux îles d’Hyères, certains ouvrages sont ouverts au public toute l’année, d’autres le sont uniquement lors des journées du patrimoine (organisées chaque année au mois de septembre) et accueillent des expositions et spectacles et, certains enfin méritent un réel détour pour admirer l’architecture extérieure.
Qu’ils soient terrestres ou maritimes, insulaires ou montagneux tous offrent un intérêt remarquable.

Beaucoup d’ouvrages ne conservent de leur gloire passée que quelques pans de murs laissant apparaître une fenêtre ouverte aux quatre vents. D’autres ont eu la chance de traverser les siècles en conservant plus ou moins leur allure ; chargés d’histoire, ils font l’objet de soins attentifs au nom du patrimoine.

Le Fort du Grand Saint-Antoine (1840)
Sa situation :
Ce fort, situé sur les contreforts ouest du Mont Faron, est occupé par la Marine nationale.
Un peu d’histoire :
Cet ouvrage fut un témoin de la première occupation militaire permanente du Faron dans les années 1840. Sa vocation était de contrôler le débouché de la vallée du Las sur Toulon.
Construit de 1842 à 1845, il est pourvu d’une enceinte bastionnée pentagonale. Sa caserne pour 150 hommes et son magasin à
poudre sont noyés sous un cavalier en terre portant l’artillerie.
Intérêt :
Le fort du Grand Saint-Antoine fut construit lors de la 1ère vague de défense du Faron. Il possède un tracé bastionné, des magasins et des casemates sous talus.
Utilisation actuelle :
Le service historique de la Marine nationale y conserve une partie de ses archives.
Période d’ouverture :
Ouverture pour les Journées européennes du patrimoine organisées chaque année le troisième week-end du mois de septembre.

Le Fort Faron
Sa situation : à l’Est du massif.

Ce fort est une ancienne redoute commencée en 1764 sous le Roi Louis XV. Dès 1840 , l’allongement des portées en matière d’artillerie , implique la réorganisation complète de son système défensif.
Le Fort Faron lui-même, (construit en 1845) est enveloppé d'une ceinture de fortifications (actuellement fermé au public) et est la propriété de la communauté d'agglomération TPM, en attente de projets...

L’Impluvium
À côté de ce fort, la caserne retranchée a été construite en 1764 pour servir initialement de cantonnement de chantier. Elle est dotée d'un impluvium (pour une citerne 972 m3) rempli par les eaux de pluie ruisselant sur des carreaux en terre cuite aménagés sur les terrains au dessus. Aujourd'hui, ce site remarquable est envahi par les broussailles. La citerne sert de réserve pour la protection incendie. Elle est alimentée par des tuyaux. Sa toiture a disparu. On peut cependant en faire le tour, et observer l'impluvium, à partir de failles, dans les créneaux de l'enceinte.

La Crémaillère
Un ensemble retranché sur le flanc sud-est, appelé crémaillère relie le fort de la Croix-Faron au Fort Faron légèrement en contrebas. C'est un fossé infranchissable pour d'éventuels assaillants. Les travaux ont commencé en 1868 et s’étendent sur une longueur de 600 m depuis le « Fort de La Croix du Faron «  à la cote 565, jusqu’au vieux « fort Faron » plus au sud à la cote 403. Ce fossé de 8m de large et de 6 m de profondeur, comporte 3 crochets , chacun défendu par une casemate précédée d’un fossé de 5m de profondeur. Le fossé se raccorde à ceux du fort de La Croix du Faron. Des emplacements de batterie sont aménagés à proximité des casemates flanquantes. L’armement de ces batteries en 1898 était de 11 canons et 6 mortiers . Au sud le dispositif se termine par une batterie en avant du vieux Fort Faron, batterie cernée par un épaulement en terre englobant la salle voûtée de l’ancienne lunette du fort

Le Fort de la Croix Faron (1872-1875) - (Alt. 563 m)
Sa situation :
Ce fort, situé sur l’éperon rocheux de l’extrémité orientale du Mont Faron, offre un très beau point de vue sur la ville de Toulon et la petite rade. De ce fort occupé par la Marine nationale, on aperçoit l’importance de l’arsenal jusqu’aux bâtiments de guerre amarrés aux appontements.
Un peu d’histoire :
Construit de 1872 à 1875, le fort fait partie de la ceinture d’ouvrages édifiée autour de Toulon, de Six-Fours à la Colle Noire, à
l’époque où l’artillerie faisait des progrès considérables en portée (9000m) et en effets destructeurs. Représentatif de la fortification de montagne, le fort déroule son enceinte polygonale selon les contours naturels du relief. Sa caserne, conçue pour plus de 300 hommes, est adossée au rocher qui la protège des coups. Plusieurs citernes spectaculaires et un four encore complet concouraient à la subsistance de la garnison.
Intérêt architectural :
Le Fort de la Croix Faron est un ouvrage de montagne spectaculaire du fait de son adaptation au site. Avec le Fort Faron situé en contrebas, auquel il est relié par un ensemble retranché (« crémaillère »), il constituait un dispositif d’arrêt sur le flanc
oriental du Faron.
Période d’ouverture :
Ce fort est occupé par la Marine nationale. Il est accessible au public lors des Journées européennes du patrimoine organisées
chaque année le troisième week-end du mois de septembre.
Retranchement du Pas de La Masque (sorcière)
Il comporte un fossé longé par un cheminement doté d’escaliers qui mènent aux vestiges d’une petite batterie annexe de la caserne défensive du même nom , composée d’au moins deux plate-formes de tir et d’une petite traverse creuse. Ce dispositif avait pour mission de s’opposer à une peu probable attaque frontale .

La Caserne du centre
Presque à mi chemin entre la tour Beaumont et le fort de la Croix Faron, se trouve la caserne défensive du Pas de la Masque en contrebas de laquelle nous trouvons la batterie du même nom et plus à l'est celle dite 'de la Caserne'
La caserne du Centre, bâtisse très massive , entourée d’un fossé de protection (construite en 1845) pouvait accueillir 200 hommes. Cette caserne défensive , à deux niveaux, est une des premières créations de Raymond-adolphe Séré de Rivières. De dimensions intérieures de 60x14 m , son entrée était protégée d’un pont-levis très proche du modèle Solidor, mais un peu amélioré par Derèze. Chaque angle était doté d’une échauguette ; la plate-forme sommitale pouvait être garnie de fantassins. Dans l’angle nord de son fossé s’ouvre un chemin couvert , en tranchée , permettant de gagner la « batterie du «  Pas de La Masque » , en contre-bas, ainsi que le retranchement du même nom. Elle est murée par sécurité, mais accessible à pied, à partir d'un chemin après le zoo.

Les Retranchements de Leydet
Sur sa droite, la batterie de la Tour Beaumont est prolongée par le retranchement du Pas de Leydet ( pas des « monges »). sorte de chemin couvert précédé d'un fossé taille dans le roc.

La Chapelle Notre dame du Faron
A deux pas de là, laissez-vous guider vers la chapelle Notre-Dame du Faron (10 minutes à pied) consacrée à la mémoire
de ceux qui tombèrent pour la Libération et installée dans une ancienne poudrière.

L’histoire extraordinaire de la statue de Notre-Dame du Faron.
D’où sort la statue de Notre-Dame du Faron ? C'est une histoire curieuse. On croirait que Notre-Dame c'est choisi cette statue, un peu comme pour nous confier une image d’elle plus adaptée au monde d'aujourd'hui.
Racontons son histoire. Le jour de l'inauguration du musée de la tour Beaumont et du sanctuaire ,L. V. ROUSSEL avait dû se contenter d'une statue assez passe-partout. Or, à cette époque M. Lorenzi avait organisé à Paris, au palais royal, une exposition des sculpteurs varois. M. Roussel était président des varois de Paris. M Gabriel COTEL, sculpteur hyerois, exposa une statue en bois, image d'une « jeune fille » toute simple, tête nue, les bras esquissant un mouvement d'accueil, elle porte une robe qui tombe jusqu'aux chevilles, le corps se devine très pudiquement. Pour cette « jeune fille » on en offrit beaucoup à M. COTEL, mais celui-ci ne voulait pas s'en séparer. Pour être sûr de ne pas céder à la demande, il finit par confier la statue à M. Roussel qui la mis en bonne place dans son bureau parisien. Quelque temps après, M. Roussel reçu la visite de Mme ICKX de Bruxelles, qui tomba à son tour en admiration devant la statue de la jeune fille. Après quelques temps des discussions, M. Roussel, sans doute trop généreux, offrit à cette dernière la statue tant admirée. Le lendemain, moment de panique dans les rangs de M. Lorenzi : « Mais Monsieur, cette statue de vous appartenait pas ! » Trop tard, la jeune fille était à Bruxelles. L'histoire n’ allait pas s'arrêter là. Quelques temps plus tard, à l'occasion d'une visite d'un groupe sur le Faron, Jacky, le fils de Mme ICKX faisait partie des promeneurs, il venait effectuer ses premières courses automobiles au Castelet. Parvenu au sanctuaire, M. Roussel confia sa déception de n'avoir pas trouvé la statue de la vierge qu'il aurait voulue. « Je crois que j'ai ce qu'il nous faut », une idée avait saisi Jacky ICKX qui contacta sa mère. La « jeune fille » fut renvoyée au Faron... On lui mit une vague auréole en cuivre...
Notre-Dame du Faron été née. Le sculpteur COTEL fut enchanté d'apprendre le sort final de sa « jeune fille ».

La Tour Beaumont (Mémorial du débarquement en Provence)
Sa situation :
La Tour Beaumont est située au sommet du Faron à 542 m d’altitude. Il s’agit d’un des plus beaux belvédères de la côte et sa vue sur la rade de Toulon est unique. Il offre également de belles vues sur Saint-Mandrier sur-Mer, le Cap Sicié et les îles d’Hyères. Une table d’orientation est disposée sur la plate-forme supérieure du fort.
La Tour Beaumont appartient au Ministère des Anciens Combattants.
Un peu d’histoire :
C’est au 19ème siècle, sous le règne de Louis- Philippe et de Napoléon III que le Mont Faron se couvrit de forts et de fortifications.
Construite de 1842 à 1845, la Tour Beaumont faisait partie du programme de défense et de surveillance de la rade.
Intérêt historique :
Objet de toutes les convoitises, les hauteurs de la Tour Beaumont furent le cadre de violents combats en 1717, 1793 et 1944.
Utilisation actuelle :
La Tour est devenue le musée du mémorial du débarquement allié en Provence d’Août 1944. Elle comprend plusieurs salles
d’exposition consacrées aux différentes armées qui ont participé au débarquement en Provence. Maquettes, photographies,
documents et films d’époque font revivre les grandes lignes de cette période.
Le monument fait partie de la « Route des hauts lieux historiques de Provence ».


Un peu d'histoire
Août 1944, en Provence
L'ouverture d'un second front après le débarquement du 6 juin 1944.
Le 15 août 1944 est la date retenue pour le lancement de l'opération "Dragoon" sur les côtes de la Provence, destinée à ouvrir un second front sur le territoire français. 2 000 bâtiments de guerre et autant d'avions vont y participer.
La 7e armée américaine du général Patch, qui comprend les forces françaises de l'armée B commandées par le général de Lattre de Tassigny, arrive en vue des côtes dans la nuit du 14 au 15 août. En Provence, les résistants ont été prévenus par Radio-Londres. Peu après minuit, tandis que les Rangers américains prennent pied dans les îles du Levant, les premiers commandos français s'emparent du Cap Nègre et vont conquérir une tête de pont vitale autour du Lavandou.
Dans la nuit, plus de 5 000 parachutistes alliés sont largués au-dessus de la vallée de l'Argens pour verrouiller les voies d'accès aux zones de débarquement. Ils vont y trouver l'appui des Forces françaises de l'intérieur.
A l'aube, un bombardement aérien et naval écrase les batteries allemandes. A 8 h, les 3e, 36e et 45e divisions d'infanterie américaines (D.I.U.S.) se lancent sur les plages côtières entre Cavalaire et Saint-Raphaël.
Le 16, le gros des forces françaises commence à débarquer. Tandis que les forces américaines vont remonter vers la Durance et la Vallée du Rhône, l'armée B doit prendre Toulon et Marseille, ports vitaux pour la stratégie des Alliés. Le 20 août, l'encerclement de Toulon commence. Alors que les Commandos et les Chocs s'emparent des batteries ennemies, Français Libres, Algériens, " Marsouins " de la Coloniale et Sénégalais rivalisent de courage pour prendre la ville. La 9e division d'infanterie coloniale (D.I.C.) va finir de nettoyer Toulon de ses occupants. Le 28 août, la garnison allemande se rend. Parallèlement, de Lattre a lancé ses troupes vers Marseille.
Aubagne est prise par les Marocains. La 3e division d'infanterie algérienne (D.I.A.) du général de Monsabert prend position aux abords de la cité phocéenne où l'insurrection a éclaté. Le 23 août, tirailleurs et cuirassiers rejoignent les résistants.
Cinq jours de combats violents seront nécessaires pour réduire les défenses allemandes. Les deux ports ont été conquis avec un mois d'avance sur les prévisions. Les armées françaises vont désormais remonter la vallée du Rhône pour contribuer à repousser l'ennemi.

Le mémorial
C'est le général de Gaulle, président de la République, qui voulut qu'un mémorial rende hommage aux combattants de l'armée B (devenue, par la suite, la lère armée française) et commémore le débarquement allié d'août 1944 auquel les troupes françaises avaient massivement participé. En 1963, pour en choisir l'emplacement, M. Sainteny, ministre des Anciens Combattants, proposa Toulon dont la prise avait une importance capitale pour la libération de la Provence. Bien qu'isolé, le Mont Faron séduisit par sa situation prestigieuse, l'étendue de son panorama. Il s'agissait aussi d'un lieu de mémoire puisqu'il fut le théâtre de combats, notamment ceux menés par le bataillon de choc les 21 et 22 août 1944. Sur le mont, face à la rade, se trouvait un petit fortin militaire destiné à la surveillance, la tour Beaumont. Afin de réaliser le mémorial, l'architecte Pascalet en a utilisé les locaux, y appuyant une série de bâtiments bas. L'ensemble fut inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle. C'est à l'occasion de cette cérémonie que fut fomenté l'un des attentats ayant visé le président de la République ; la bombe, placée dans une jarre, n'explosa pas.
Deux parties composent le mémorial : la première est consacrée à l'évocation historique. Dans des salles d'expositions, photographies, maquettes, armes et uniformes, rappellent le déroulement du débarquement et ses différents épisodes. Dans une salle audiovisuelle, un diorama animé, de 15 m de développement, représente la côte provençale, d'Anthéor à Marseille, et fait revivre dans leurs grandes lignes toutes les opérations, depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu'à la libération de Marseille. Un film, composé d'images prises lors du débarquement, est projeté sur un écran de cinéma.
La seconde partie concerne davantage le souvenir. Elle permet au visiteur d'évoquer la mémoire de ceux qui, à tous les échelons, ont contribué à la réussite de l'entreprise : chefs de gouvernement, soldats alliés, résistants... Beaucoup d'objets personnels apportent à cette exposition une touche émotionnelle. A l'extérieur des bâtiments se situent un canon antichar, un canon antiaérien, ainsi qu'un tank Sherman amené là à titre symbolique.
Sur le muret qui longe la montée vers le mémorial, plusieurs plaques ont été apposées à la mémoire de combattants. Plus loin, vers le fort de la Croix-Faron, une stèle a été élevée en souvenir du commandant de la batterie de la Croix-Faron, tué au combat en mai 1940.

La Tour de l’Ubac

La Tour de L’Ubac est assez basse et massive. Elle est protégée par un fossé ; une passerelle métallique permet d’accéder à la terrasse située sur sa droite. Elle offre un point de vue magnifique sur le cap Gros , le Mont Caume, le Capucin et le village du Revest Les Eaux. Le mur de la tour est percé de longues et étroites meurtrières. Devant le poste d’observation se situe une petit tourelle suspendue.



L' histoire du sanctuaire de Notre-Dame Du Faron une histoire pas comme les autres.
Au-dessus de Toulon , à la mémoire de ce qui tombèrent...
Louis Valéry Roussel qui disposait de moyens gigantesques (il était fondateur et directeur de l'action automobile et de nombreuses autres associations automobiles) acheta au lendemain de la guerre à une sorte de maison de convalescence assez minable dépendant de l'hôtel Dieu de Toulon, un emplacement de ce qui est allait faire surgir l'hôtel de la tour blanche.
Bientôt convergèrent pour des villégiatures de temps de repos, une foule de personnalités dont le maréchal juin, le général Magnan, commandant en 1944 de la 9éme D.I.C. qui libéra Toulon durant l'été 1944.
Louis Valéry Roussel était très fortement attaché à Toulon et amoureux du Faron. Des promenades de ces personnalités sur le Faron surgit l'idée de transformer la tour Beaumont en musée du débarquement d'Aout 1944 sur la côte méditerranéenne et en musée de la libération. Bonaparte, considéré pour la circonstance comme un libérateur il y avait sa place mais surtout le débarquement de 1944 et les jours de gloire qui suivirent.

L'armée qui négociait le transfert à la ville de la plus grande partie du Faron accéléra le processus pour la vieille tour après le 18 juin 1958, le maréchal de France Alphonse Juin entouré de l'amiral Barjot, du préfet du Var Roubies, du maire de Toulon Le Bellegou ,de l'évêque monseigneur Gaudel et des principales notabilités de la ville, inaugura à la Beaumont, une plaquette commémorative apposée à l'entrée du vénérable bastion pour rappeler aux foules que cet ouvrage militaire allait devenir à compter de cette date, un musée à la gloire de Bonaparte et de Delattre de Tassigny, libérateurs de Toulon et bien sûr à la gloire du débarquement d'Aout 1944.

L’histoire extraordinaire de la statue de Notre-Dame du Faron.
D’où sort la statue de Notre-Dame du Faron ? C'est une histoire curieuse. On croirait que Notre-Dame c'est choisi cette statue, un peu comme pour nous confier une image d’elle plus adaptée au monde d'aujourd'hui.
 Racontons son histoire. Le jour de l'inauguration du musée de la tour Beaumont et du sanctuaire ,L. V. ROUSSEL avait dû se contenter d'une statue assez passe-partout. Or, à cette époque M. Lorenzi avait organisé à Paris, au palais royal, une exposition des sculpteurs varois. M. Roussel était président des varois de Paris. M Gabriel COTEL, sculpteurs hyerois, exposa une statue en bois, image d'une « jeune fille » toute simple, tête nue, les bras esquissant un mouvement d'accueil, elle porte une robe qui tombe jusqu'aux chevilles, le corps se devine très pudiquement. Pour cette « jeune fille » on en offrit beaucoup à M. COTEL, mais celui-ci ne voulait pas s'en séparer. Pour être sûr de ne pas céder à la demande, il finit par confier la statue à M. Roussel qui la mis en bonne place dans son bureau parisien. Quelque temps après, M. Roussel reçu la visite de Mme ICKX de Bruxelles, qui tomba à son tour en admiration devant la statue de la jeune fille. Après quelques temps des discussions, M. Roussel, sans doute trop généreux, offrit à cette dernière la statue tant admirée. Le lendemain, moment de panique dans les rangs de M. Lorenzi : « Mais Monsieur, cette statue de vous appartenait pas ! » Trop tard, la jeune fille était à Bruxelles. L'histoire allait pas s'arrêter là. Quelques temps plus tard, à l'occasion d'une visite d'un groupe sur le Faron, Jacky, le fils de Mme ICKX faisait partie des promeneurs, il venait effectuer ses premières courses automobiles au Castelet. Parvenu au sanctuaire, M. Roussel confia sa déception de n'avoir pas trouvé la statue de la vierge qu'il aurait voulue. « Je crois que j'ai ce qu'il nous faut », une idée avait saisi Jacky ICKX qui contacta sa mère. La « jeune fille » fut renvoyée au Faron... On lui mit une vague auréole en cuivre...

Notre-Dame du Faron été née. Le sculpteur COTEL fut enchanté d'apprendre le sort final de sa « jeune fille ».