Le Chêne-liège
Son nom en latin se dit "suber" et c'est pourquoi une forêt de chênes-liège s'appelle une suberaie.
Cet arbre peut vivre 150 à 200 ans et il ne dépasse généralement pas 12 à 15 m.
Le prélèvement de l'écorce s'effectue la première fois lorsque l'arbre atteint l'âge de 25 ans.
Ce 1er liège est le « liège mâle », crevassé et de moindre qualité ; on doit l'enlever, c'est l'opération de « démasclage » qui se fait dès que le tronc atteint 70 cm de circonférence. Le nouveau liège qui se forme est le « liège femelle » ou « de reproduction », que l'on lève tous les 9 à 15 ans selon les régions, toujours en juillet et août, quand l'arbre est en sève.
Le liège est un produit de faible densité, bon isolant thermique, acoustique et vibratoire et résistant à l'eau grâce à la subérine qui imprègne les cellules.
Le liège femelle sert traditionnellement à fabriquer des bouchons alors que le liège mâle peut être concassé en granulés et transformé en panneaux d'isolation.
Quatre pays, le Portugal, l'Espagne, l'Algérie et le Maroc représentent 91 % de la suberaie mondiale. Les autres pays producteurs sont la France (Corse, Pyrénées-Orientales, Var, Aquitaine), l'Italie (Sardaigne surtout) et la Tunisie.
La production annuelle mondiale de liège s'élève à 340 000 tonnes, dont 54 % pour le seul Portugal.