Grandiose, cette rando de
demi-journée du vendredi !
Entre terre et mer,
surprises et découvertes.
Nous sommes 3 à suivre
Jean-Pierre : Lalia, Marie-Christine et Marilou.
Au départ d'un
stationnement sur la Route des Crêtes, nous descendons
progressivement sur un sentier peu emprunté, jusqu'au Pas de la
Chèvre. Le soleil est derrière la falaise et le paysage encore
ombragé nous offre des teintes bien nuancées. Nous cheminons "en
balcon" avec au-dessus de nous à 200 m, la crête ; en-dessous
à 220 m, la mer irisée aux bleus infinis, immense, narguant la
falaise grandiose. Une énorme couche de poudingue ocre au sommet
recouvre des strates de grès jaune et de calcaire blanc, formant
cavités, excroissances, stalactites... On y voit même une tête de
tortue et une trompe d'éléphant.
Arrivés au Pas de la
Chèvre, le sentier devient plus scabreux et nécessite un équipement
de sécurité. Nous revenons sur nos pas, comme prévu... mais ce qui
ne l'est pas, c'est la découverte d'un trésor ! Sous un rocher,
cachée derrière une pierre, une boîte en plastique transparent
attire un oeil avisé. Non, ce n'est pas la boîte de Pandore, mais
une "géocache" contenant une fiche explicative de
géocatching, quelques objets sans valeur que l'on peut échanger, un
crayon et un petit carnet sur lequel nous inscrivons évidemment un
petit mot témoignant de notre passage. Ce géocache est destiné à
être trouvé par géopositionnement par satellite. On en trouve dans
divers endroits à travers le monde. Nous sommes très fiers de notre
découverte, nous sommes des "géotrouveurs" (vu sur
Internet) sans l'utilisation du GPS !
Nous continuons notre
rando ludique, impatients de découvrir la grotte des émigrés.
Terrasse avec vue
imprenable, salle de séjour et vaste espace voûté qui pourrait
servir de dortoir. L'origine de cette grotte aménagée semble dater
de la période révolutionnaire de 1789, quand les partisans de
l'ancien régime étaient traqués par le peuple. De riches ciotadens
seraient venus s'y cacher.
Retour aux voitures par le
même sentier qu'à l'aller, mais à présent avec le soleil et des
perspectives différentes.
Il est 11h30, un peu tôt
pour quitter ce petit paradis et nous repartons pour une autre
découverte proposée par Jean-Pierre : le rocher d'Ellianac
(Canaille en verlan). Sous le cap Canaille, le sentier se poursuit
entre 2 dalles de rochers où il faut marcher à 4 pattes. Nous
n'irons pas plus loin, la vue sur Cassis et ses vignes est
inoubliable.
Peu d'exploits physiques
pour cette escapade, avec 300 m de dénivelé, 6 km et 2h30 de
marche, mais avec un plein d'émotions non quantifiable.
Merci Jean-Pierre de nous
avoir emmenées sur la trace de trésors à deux pas de chez nous !
Marie-Lou