NOUVEL AN au Mt. MEZENC
De convalescences après opérations, en malaise au saut du lit, de nez cassé en problème familial, les troupes fondaient au fil des jours. Des 20 prévus ne restaient que 13, nombre porte-bonheur ou malheur on en discute encore, pour l’expédition au Mont Mézenc le 30 décembre.
Les 13 rescapés, dont certains surmontant rhumes et hanche grippée, se sont regroupés, soutenus et encouragés, pour passer de 2010 à 2011.
Il leur a fallu 4 jours, c’est dur de sauter d’une année à l’autre.
La neige fondait elle aussi. Il n’en restait qu’une mince couche sur les pistes de fond, permettant de vérifier qu’on tient encore sur les skis ou qu’on maîtrise encore le pas du patineur. Pour les raquettes ce fut au choix : sur le dos, dans le sac ou aux pieds parce que quand même on les a portées et on sait les mettre.
Le brouillard ne s’est pas levé le 1er jour afin que le mystère du paysage du Mézenc reste encore un peu. Et « le grand beau » est relatif du côté des Estables. Mais il n’a pas plu ! pas neigé ! pas verglacé sur les routes. Une ascension du Mézenc, un tour de l’Alambre, une expédition au lac de St Front… et nous étions déjà en 2011 !
à noter que Françoise a tenté d'abandonner ses compagnes de voiture, les laissant à manger aux chiens de traîneau ou à leur maître : échec ! les chiens n'en ont pas voulu, le maître non plus et les copains les ont rapatriées.
Féérie le 2 au matin : le givre avait blanchi le moindre brin d’herbe le plus petit bourgeon, les pare-brises et les chemins. Par – 6°, sous les assauts de la burle, la réflexion en groupe a conduit à renoncer à la rando prévue près du Mont Gerbier de Joncs (reste à faire). Nous nous sommes mis d’accord pour une petite rando en hommage à Gérard se morfondant dans son fauteuil. Sans idée préconçue, sans carte, sans peur et sans boussole, plus longue que prévue, en aller retour faute de tenter la boucle nous avons marché dans la châtaigneraie ardéchoise et la bonne humeur.
Le gîte très confortable, très accueillant est une adresse que nous recommandons vivement. Le couvert en général, celui du réveillon en particulier est excellent.
Nous espérons renouveler l’expérience : passer le cap de fin d’année en profitant du grand air, de nos jambes en état de marche, de la joyeuse ambiance amicale. Attaquer l’année en pleine forme pour randonner ensemble jusqu’au mois de décembre prochain. De toute façon il faut bien nous retrouver : Dominique ne maîtrise pas encore tout à fait les règles de la belote et nous voulons continuer de rire !
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