Les Escaladeurs
On les a cherchées les cantilènes.
Cyste éphémère, romarin odorant, thym parfumé, rue au relent si particulier, genet d'un jaune éclatant embaumant le tracé : un sentiment bucolique flottait dans l'air léger du début de cette rando à flanc de montagne. Pas d'incertitude, la cantilène était végétale !
Et fallait-il quelle soit rare et coriace pour se cacher sur cette vire, supposions nous.
Nous l'imaginions, telle un edelweiss aixois, tapie au creux d'une lunule calcaire - et ne doutions pas d'en trouver !
Mais la difficulté du chemin nous enleva toute idée poétique. Bien vite nous nous persuadâmes que la cantilène ne pouvait être qu'un animal. Un croisement improbable entre un isard un bouquetin et un dahu. Il fallait bien ça pour parcourir cette corniche étroite et aride, isolée en pleine face sud de Sainte Victoire.
Mais bien trop de sang dans les muscles de nos cuisses et pas assez dans nos têtes !
Bien mal irrigués nos pauvres cerveaux . Des bribes musicales sortaient bien de nos gorges : "Sé canto, qué canto" , "La chate mi cantare" mais dans l'effort, pas possible d'en dire plus et encore moins de réfléchir.
Canti, canto, canta pas un n'a fait le rapprochement.
Et oui, elles étaient bien là les cantilènes. Elles nous ont accompagnées tout au long de notre randonnée et chacun s'est certainement fredonné la sienne...
Christian
On les a cherchées les cantilènes.
Cyste éphémère, romarin odorant, thym parfumé, rue au relent si particulier, genet d'un jaune éclatant embaumant le tracé : un sentiment bucolique flottait dans l'air léger du début de cette rando à flanc de montagne. Pas d'incertitude, la cantilène était végétale !
Et fallait-il quelle soit rare et coriace pour se cacher sur cette vire, supposions nous.
Nous l'imaginions, telle un edelweiss aixois, tapie au creux d'une lunule calcaire - et ne doutions pas d'en trouver !
Mais la difficulté du chemin nous enleva toute idée poétique. Bien vite nous nous persuadâmes que la cantilène ne pouvait être qu'un animal. Un croisement improbable entre un isard un bouquetin et un dahu. Il fallait bien ça pour parcourir cette corniche étroite et aride, isolée en pleine face sud de Sainte Victoire.
Mais bien trop de sang dans les muscles de nos cuisses et pas assez dans nos têtes !
Bien mal irrigués nos pauvres cerveaux . Des bribes musicales sortaient bien de nos gorges : "Sé canto, qué canto" , "La chate mi cantare" mais dans l'effort, pas possible d'en dire plus et encore moins de réfléchir.
Canti, canto, canta pas un n'a fait le rapprochement.
Et oui, elles étaient bien là les cantilènes. Elles nous ont accompagnées tout au long de notre randonnée et chacun s'est certainement fredonné la sienne...
Christian
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Nous n’étions que 3 pour cette boucle dans la Sainte-Victoire ,
qui s’élevant du parking de la
Citadelle jusqu’au Pic des Mouches, suivait ensuite la crête
jusqu’au col de Suberoque pour redescendre par le bien raide sentier des Plaideurs, puis remonter sur une douce pente en grande
partie ombragée jusqu’au col des
Portes et devait se conclure par une
petite redescente au parking.
Mais nous avons non seulement fort bien tenu le coup, mais
même souhaité prolonger le plaisir par une petite boucle supplémentaire pour
voir les ruines de la chapelle du site de la citadelle de Sinne-Puits d’Auzon,
face à Sainte-Victoire, de l’autre côté du col et du parking.
Une belle journée bien ensoleillée, mais pas trop grâce à la
forêt de Sainte-Victoire dans la partie qui a été épargnée lors du dernier
incendie, un peu ventée, mais là encore pas trop, seulement pendant la petite
heure passée sur la crête.
Des fleurs et des effluves printanières; un bon pique nique
suivi d’une sieste rapide; de larges et beaux panoramas sur toute la région, de
l’Etang de Berre aux massif des Ecrins bien enneigé, de la Sainte-Baume au Mont
Ventoux ; et, tout au long du parcours, des échanges et des discussions
notamment sur les origines des appellations locales, sur l’histoire de
Vauvenargues….et particulièrement dans la deuxième partie de la journée après
la rencontre pas tout à fait fortuite d’un vauvenargais loquace qui nous a
aussi fait découvrir la glacière peu connue de Sainte-Victoire .
Nadine, Frédéric et Françoise sont rentrés très satisfaits
de leur randonnée de 6 bonnes heures de marche tranquille.
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