La Montagne de la Gâche
dite la montagne de sable
La trace du jour et autres chiffres ici
Dimanche 28 mars
Montagne de la Loube
Sur un col à 600 m d'altitude, le massif de la Loube se dévoile enfin, avec ses formes d'érosion étonnantes dues à une roche sédimentaire proche du calcaire et riche en magnésium, résistante à l'érosion de manière hétérogène.
Le sentier, parfois dans la garrigue, parfois sous des tunnels de verdure nous mène au Jas d'Emilien. Des ruines aux alentours nous suggère une vie passée très présente.
Nous parvenons bientôt à l'ascension un peu raide des rochers du massif.
La pause pique-nique face à un beau panorama nécessite l'analyse de la carte régionale pour découvrir à l'horizon la presqu'île de Giens, le Mont Caume, le Massif de la Ste Baume et au-delà.
Les forces retrouvées, nous poursuivons sur la crête dans un dédale de roches et de racines d'arbres découvrant ça et là des fenêtres sur l'autre versant, devinant au loin la vallée du Verdon.
Avec l'accord de tous, nous nous accordons un petit détour sur le point culminant du massif au pied des antennes. Là, la vue à 360° est à couper le souffle, merci JP de l'avoir suggéré.
La descente s'annonce plus simple sur une route goudronnée, pour retrouver au Pas Gravet les rochers aux formes étranges suscitant des commentaires imaginatifs, parfois coquins...
Au croisement de nos deux boucles formant un 8, la pause avant le dernier tronçon prend une forme de sieste... Fatigue de la première chaleur, du changement d'heure ou peut-être l'envie de profiter encore un peu de cette belle journée printanière ?
Au total 15 km et 630 m de dénivelé. Bravo à tous !
Marilou
Un album de 16 photos (JP S) ici
Sormiou: Extrême bec
Profitant du dernier dimanche d’accès autorisé en voiture à la calanque de Sormiou,
les 7 escaladeurs du jour avaient choisi, d’aller jusqu’à l’extrême bec
et de faire l’ascension de son arête.
Après la grotte du Capelan, deux cheminements sont possibles.
L’un en longeant au plus près le bord de l’eau (il y a des passages très exposés !)
l’autre en traversant la grotte (avec un passage humide en 5b !).
Chacun choisissant son parcours, les deux furent empruntés. Ils se rejoignent
avant
le rappel de
De là, après un pique-nique bien mérité, c’est l’ascension de l’arête, 4 longueurs
5a, 3a, 5a et 3b. Après, il ne restait plus qu’à redescendre et retrouver les voitures
et le gâteau de Mireille. Encore une bien belle sortie de rando-escalade. AA